Stage de voile
Stage de voile catamaran
Bonjour à tous et à toutes, petite vidéo que je fais parce qu’à force de discuter avec des gens qui me demandent de venir naviguer, ils m’ont dit : « Mais Stéphane, il faut que tu expliques ça de façon plus précise sur la chaîne », parce qu’en fait, on n’avait pas compris ça.
Pour ceux qui voudraient donc venir naviguer avec nous et faire un stage de voile à bord du bateau : pourquoi vous devriez le faire ? Et quelle est la différence entre venir avec nous ou aller ailleurs ?
Si vous faites un stage de voile et que vous voulez vous préparer à faire un tour du monde ou acheter une unité, être autonome, les options que vous avez sont simples : vous pouvez aller soit aux Glénans, soit à la Massif, soit voir un skipper ou une école de formation à la voile.
Dans le cas des Glénans ou de la Massif, vous allez vous retrouver à 7 ou 8 sur un bateau pour une semaine avec un capitaine. Ce qui veut dire que vous allez toucher la barre, les winchs, les écoutes trois fois par jour… et puis ça va s’arrêter là, parce qu’il faut que ça tourne, il faut que tout le monde passe.
Si vous allez voir un skipper pro dans une marina et que vous voulez faire des cours à la journée ou à la semaine, il va vous prendre un tarif d’enfer, et c’est sans fin.
Nous, ce qu’on fait — et je l’avais pas vraiment expliqué, mais pour moi c’était évident — on fait des stages de 10 jours. Je ne prends pas énormément de personnes : il y a moi, ma femme à bord, et je prends un ou deux couples max. Donc vous serez maximum quatre à bord.
On peut aussi privatiser le bateau pour un seul couple.
Et ce que je fais, c’est que je fais ça sur 10 jours pour une raison simple :
– Les trois premiers jours, je fais office de capitaine, je m’assure que tous les termes techniques — les virements, savoir mouiller, lever l’ancre, envoyer la grand-voile, sortir d’un chenal, etc. — c’est validé. Et que vous êtes capables, ou que je vous ai transmis tout ce qu’il faut pour l’être.
– Ensuite, à partir du 4e jour, je sors du poste de gestion du bateau, et je mets donc le couple à bord en gestion complète.
On se met sur la carte, je leur dis où on va, je leur dis : « Regarde la météo, prépare la nav avec ta compagne », et je les laisse lever l’ancre, sortir du chenal, envoyer la GV, prendre le bon bord, etc.
Je suis derrière, bien sûr, pour répondre aux questions, éviter les erreurs, corriger si quelque chose a été mal compris.
Au milieu ou à la fin des 10 jours, quand tout se passe bien, on fait une nav de nuit. Ce n’est pas une transat de nuit complète, mais on lève l’ancre vers 2 ou 3 h du matin, pour vivre une vraie expérience :
– lever une ancre de nuit,
– sortir un chenal de nuit,
– envoyer la GV, prendre un bord, faire ses quarts.
En général on arrive au lever du jour, autour de 9 h, on mouille, on prend le petit déj ensemble, on débriefe.
Pourquoi ? Parce que si vous avez passé 10 jours à gérer un bateau comme ça, avec un skipper derrière, le jour où vous louez ou achetez un bateau, vous l’avez déjà fait.
Vous savez qu’à l’avant, quand votre compagne relève l’ancre, il faut du non-verbal. Vous aurez les bons réflexes, les bonnes distances, les bonnes positions pour les manœuvres.
Et tout ça, à un tarif dérisoire comparé à ce que vous trouverez dans les écoles ou associations.
Je privilégie les gens qui ont un vrai projet d’achat, parce qu’on n’est pas une école, on ne fait pas ça à la chaîne.
Par exemple, j’ai André (DD), que vous avez vu en vidéo, qui va venir 10 jours avec sa compagne — ça me fait super plaisir.
J’ai un couple du Canada avec leurs enfants qui descend, et d’autres personnes qui m’ont contacté en visio.
On va faire ces stages aux Bahamas, à partir de avril-mai, jusqu’à septembre.
Même pendant la saison cyclonique, je reste là-bas car je connais très bien la région et les abris.
On reviendra ensuite à partir de décembre pour une nouvelle saison.
Autre possibilité : pour ceux qui veulent faire des longues navigations, je proposerai peut-être :
– une descente Martinique–Trinidad,
– une remontée sur les Bahamas via ABC (Aruba, Curaçao…),
– ou Trinidad–Bahamas direct.
C’est des tronçons de 1000 milles, en mer, sur 4 cabines (3 dispo).
Donc s’il y a des gens que ça tente, vous pouvez me contacter.
Je pense honnêtement que c’est la meilleure façon de devenir autonome. C’est pas parce qu’il y a un retour financier que je dis ça : je pense vraiment que 10 jours à gérer le bateau, c’est 10 fois mieux que faire un stage avec 8 personnes et un instructeur où on fait 3 tours dans une baie et où on rentre au port tous les soirs.
C’est ma vision, elle est personnelle. Vous n’êtes pas obligés d’y adhérer. Mais je pense que c’est une vraie solution pour progresser.
PS : Je vous fais cette vidéo depuis Lanzarote, aux Canaries.
Sur la descente depuis Tanger, on a perdu le pilote automatique, et le système de barre : les câbles ont pété.
On s’est retrouvés 5 h à la cape dans 3 nœuds de vent et 4 mètres de creux à faire une réparation de fortune.
Donc si je vous parle maintenant, c’est qu’on est sains et saufs !
Et dans les prochaines vidéos, vous verrez :
– le débrief là-dessus,
– d’autres conseils sur les pilotes, les barres, les câbles, etc.
C’est des trucs que je connaissais, mais que j’avais omis d’aborder dans d’autres vidéos.
Là vous allez avoir des vidéos très utiles, à ne pas rater.
Merci à tous de suivre cette chaîne et de nous faire confiance.
On croise plein d’abonnés en mer — certains sont venus manger à bord, vous les verrez peut-être dans les vidéos.
J’ai Sébastien sur un Fontaine Pajot 40, on va filmer son bateau.
David aussi, qui a acheté un Marquise, peut-être une vidéo bientôt.
Voilà !
Mettez un pouce (vers le haut ou le bas si ça vous plaît pas),
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abonnez-vous à la chaîne…
Et je vous dis à ce week-end.