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Guide complet choix d'un Catamaran

Stage de voile Catamaran Lagoon.

alors on avait des ennuis de pilote un petit peu au niveau de la tenue du cap là pendant la traversée sous 30 nœuds dans les fesses on s’est rendu compte qu’il faisait pas mal d’écarts de route et la sensibilité pilote est à fond alors il y a trois choses qui me plaisent pas sur ce bateau la première c’est qu’il n’y a pas d’indicateur d’angle de barre le deuxième c’est qu’il n’y a pas de girocompas donc ça ça fait beaucoup pour un même pilote et puis hier en plongeant je me suis rendu compte alors ça ça fait beaucoup moins rire que les safrans sont pas alignés donc quand tu en mets un dans l’axe l’autre a 15 degrés d’écart ou 20 donc ça forcément le bateau il aime pas donc on a commandé un angle de barre pour commencer pour que le pilote se perde pas on va voir le girocompas en option numéro 3 mais déjà là on va réaligner le système de barre donc là on est parti le JP il a tous les outils à la main appelez-moi James James Bond James Tool et donc bon on va aller voir ça de près alors c’est une longue barre qui part d’un bout à l’autre qui va jusqu’à une poulie donc qui renvoie le câble que vous voyez qui est ici sur l’extérieur de la barre donc ça c’est le câble qui va à la barre et cette barre elle gère l’écartement entre et la connexion entre les deux safrans alors moi j’étais parti pour tout démonter mais heureusement que le Bond de James Poilu Bond James Bond ceinture noire de safran de catamaran ceinture noire de safran de cata il m’a dit Steph réfléchis 2 secondes c’est pas plus facile si on sort donc le pin qui est là on sort l’axe et on vient tourner donc cette pièce dans un sens et dans l’autre ce qui va effectivement jouer sur l’écartement de cette vis et nous permettre de régler le truc et ben c’est ça qu’on va faire alors là il faut un mec dans l’eau aligner la barre et aligner les safrans et essayer que tout ressorte alors là sur ce bateau ils ont mis deux jolis arrêts de barre ici donc on est parti pour faire ça on va pas vous faire les images du safran dans l’eau parce que j’ai pas la boîte étanche de la caméra voilà le travail clavette enlevée voilà donc cette partie-là tourne donc là je desserre donc là c’est une manœuvre en trois points j’ai tiré à la barre en haut qui va dire à Jean-Pascal qui est en train de s’équiper quand est-ce que le safran tribord est dans l’axe une fois que le safran tribord va être dans l’axe que Jean-Pascal va lui donner le go Jean-Pascal va revenir vers moi moi ici en jouant donc là je peux faire bouger mon safran je vais mettre ce safran-là dans l’axe et une fois que je vais avoir mis ce safran-là dans l’axe je vais ramener la barre dessus et la poser pour que ce soit pile poil nickel alors dans les travaux qu’on a faits aussi ça c’est la prise de ris et ils avaient fait passer donc le ris directement dans la partie qui est là qui est quelque part prévue à cet effet sauf que si vous faites ça avec la pression qu’il y a et le ragage qu’est-ce qui s’est passé le ris il a sa gaine qui a éclaté donc là une dyneema 7 un anneau à friction on fait un ring on met un anneau on passe dedans et de façon définitive vous serez plus emmerdés avec ça ça coulisse très bien ça marche et c’est bien mieux que ce qu’il y avait avant donc ça je vous le conseille là vous avez déjà vu le travail qui a été fait là en DMA donc j’ai fait ça sur l’ensemble des

riz

dis-moi quand je suis live — mais capitaine tu fais quoi là — eh ben on est en train d’enlever la pompe à pied d’eau de mer qui était là, qui est une antiquité mais qui marche plutôt bien, mais avec laquelle on a beaucoup de mal à faire la vaisselle et toutes ces choses-là, et on est en train d’installer à la place une pompe pour qu’on ait de l’eau directement au robinet. Et comme ici on a une clarinette qui permet de faire pompe d’eau de mer ou eau douce, ça voudra dire qu’en plus on aura une pompe d’eau douce en rab si jamais la pompe principale s’envoie en l’air. Ce qui veut dire que ça fait deux choses : ça va nous permettre de faire la vaisselle et d’utiliser de l’eau de mer de façon no limit et facile, et surtout si on a jamais un problème avec la deuxième pompe, eh ben on pourra tout simplement se servir de celle-là. Voilà faut tirer un câble c’est un peu chiant pour aller chercher l’électricité alors ce que j’ai fait c’est que j’ai été chercher l’électricité sur le même réseau électrique que la pompe d’eau douce normale du système. Bon après je me suis pas embêté hein j’ai tapé un 3G15 et on va faire de la gaine thermo pour que tout ça soit isolé bien propre sous le truc et que ça parle pas. On fera le test, tu peux monter les robinets si tu veux, quand ça marchera ou ça marche à la pêche. Et voilà, et en plus celui-ci il a un variateur de débit.

alors ici bon capitaine alors on s’ennuie sur un bateau ou quoi c’est ça ou qu’est-ce que tu fais — on est en train de reprendre la tension des gréements parce que ces gréements sont trop tendus. Le gréeur qui a réglé ça — montre-nous d’ailleurs quand tu fais avec ta main sur le hauban — c’est pas comme ça qu’on fait, il bouge même pas hein, c’est tendu à mort on est bien d’accord. Donc on va les détendre, surtout ceux-là. Eh ben pour ceux qui voudraient savoir comment on règle des haubans, il y a l’excellent document de chez Selden que vous allez trouver en ligne, qui est extrêmement bien fait sur le sujet et qui va vous permettre de savoir comment détendre un gréement et surtout quelle est la tension optimale. OK grosso modo on le détend jusqu’à avoir du jeu et une fois qu’il a du jeu on fait une reprise d’à peu près de 3 mm — ah ouais donc 3 mm ça suffit ? — ouais c’est ce qui est marqué — ah ok sur Selden c’est ce qu’ils donnent — ok d’accord. Alors les gens qui diront oui c’est pas comme ça — ben ils ont qu’à aller voir chez Selden — voilà qui sont des constructeurs de mâts hyper réputés très bons, qui font les mâts des Oyster par exemple, Salona et plein d’autres marques. Donc voilà, donc là ce qui est intéressant là-dessus c’est qu’ils ont mis une partie centrale donc si tu vises, dévisses celui-là, tu prends le jeu sur les deux — ouais sur les deux — ouais donc c’est pas mal. OK donc voilà, on va sortir avec la clé plate puis on va reprendre ça parce que là il y a pas de jeu, là je peux même pas… ah ça bouge même pas — ouais là le bateau est en contrainte tout le temps. Il faut savoir qu’ils avaient un problème d’écrasement au niveau du pied de mât et ils se sont demandé pourquoi — je pense que la réponse est là — ah ouais ouais tous les haubans qui sont bandés ça tire — ce putain de pied de mât — ça c’est sûr ça pousse, ça compresse, puisque on a les deux haubans qui sont comme ça, plus on les tend, plus on pousse verticalement vers le bas

plus on pousse verticalement vers le bas.

Bon allez, plein du bateau hein, pas qu’on utilise beaucoup de gasoil mais c’est mieux d’avoir des cuves pleines que des cuves vides. Ça évite qu’il y ait de l’humidité qui se mette dans les cuves à gasoil. On en profite également pour faire le plein de l’eau. Comme vous pouvez le voir, Jean-Pascal est en plein travail. Il inspecte le tuyau — tout est bon Pascal ? C’est bon. Tu as un petit mot à dire sur la qualité de l’eau ? — La qualité de l’eau ? J’ai pas encore goûté celle-ci, là.

Bon voilà, on est tranquillement au port de Mahon, il est 8h30 du matin, soleil magnifique. On a Yaya qui est en formation une semaine tranquillement, et il a fait son premier appontage… Je le cherche le Yaya, je l’ai pas.

Alors première manœuvre de quai, première. Et donc mais c’est cool, c’est facile, ça vient comme papa dans maman — ça vient comme papa dans maman, voilà.

Bon Thierry, on est bon ? — Est bon, bon. Et ben voilà, on a le café, apparemment tout est bon quoi. — Faut se raser monsieur, faut se raser.

Ah, attention. Bon, on a une moustiquaire avant le salon parce qu’on est plus nombreux que le… Qu’est-ce que c’est que cette histoire de moustiquaire là ? — Ça c’est la chambre improvisée, très très belle chambre avec vue panoramique sur New York.

Tout à fait. Alors de bonheur, de bonne humeur.

Bon allez, petit vent, on touche le vent au 80°, à 8 nœuds à peu près, on fait 5.6 de vitesse, voiles pleines. On est sur le bon bord, 9 nœuds tu vois ? 5.9. On est sur les bords de Minorque, tranquillement. On est parti de Mahon il y a une petite demi-heure. Eux là, ils ont 10-12 nœuds plein de balles avec leur bateau à moteur, ils ont du mal hein. Et nous on va tranquillement sur la cala Fornells.

Toujours au café. Toujours. Je sais pas, les gens ils vont croire que je ne fais que le café en fait. Première navigation, en mode voyage, voile, pêche, la totale… Mais voilà, c’est pas mal. Ça bouge pas, c’est tranquille, y a pas de houle. Voilà les amis, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Vous voulez que je vous fasse des images de dehors ? Je le

fais, allez.

Les capitaines en seconde, troisième, quatrième, sixième… ici c’est bien, et donc là ça souffle pas.

Bon voilà, donc on est parti de Mahon ici, on fait le tour tranquillement. Alors notre première idée, c’était de venir mouiller dans la cala qui est ici dans le fond de la cala, mais comme il y a du vent et que ça pousse, on va aller un peu plus loin. On va aller jusqu’à la cala Fornells. Donc voilà, on est ici actuellement, on va faire la remontée jusque là. Y a pas grand-chose, on a une douzaine de milles pour aller là-bas. Alors comme le vent est dans ce sens-là, et que l’entrée de la cala est ici, on devrait être relativement protégés. On va venir mouiller là dans les fonds gentiment, et puis dans quelques jours ben on redescendra, on viendra… on va peut-être faire un mouillage là, s’il y a un jour de calme. Et puis euh dans le fond de la cala voilà, on fera un petit mouillage ici aussi, et puis après on va gentiment retourner sur Marseille, récupérer la nouvelle garde-robe du bateau.

Allez, petite nav’ en ciseau tranquillement. Il y a du monde aujourd’hui hein, on va voir. Il reste 6-7 milles à faire. On a 4 nœuds, donc ça fait… Bon, mais joli. C’est beau hein. 5 nœuds. Allez, je vous mets pas les appareils parce qu’on y voit rien dessus. Si, N devant, on fait du 4.2 de vitesse. On n’est pas en train de battre des records mais bon, on fait pas de moteur, c’est déjà ça.

Ah oui, tempête de ciel bleu. Là on peut rien dire de plus. Bon voilà, plein de bateaux, copains, pratiquement tous sous génois seulement. Bon nous on a tout mis, on a tout gardé. Voilà, lui, on avait fait la course avec lui. Bon, voilà, c’est réglé. Et là, comme on passe le cap, on va reprendre un peu de vent.

Voilà. Écoutez, y a un petit voilier là qui faisait un bord de près ici, qui est devant nous, qui remontait le long donc de la pointe du phare. Il a fait un bord de près, il est monté là le long, il est venu se mettre là et il vient de changer d’allure. Donc c’est notre nouvelle compétition, quoi. C’est lui qu’on va essayer de gratter, quoi. Alors là bon, il est un peu en train de se perdre parce que… Voilà, il fait un virement, je sais pas ce qu’il fait d’ailleurs. Voilà, bon, on va essayer de voir ce qu’on peut faire. On est en train de le rattraper tranquille. Le cata là-bas, bon lui il est parti, il est resté sur un cap 90, donc il s’en va au large. Donc voilà, nous on a pris l’option près de la côte. Petit temps. On va voir si lui tire un bord et qu’il revient derrière, il est plus rapide que nous. C’est normalement ce qu’on aurait dû faire, mais on a pris l’option bord de côte, tout simplement parce qu’on a des personnes âgées à bord et que ça les rassure assez de voir la terre. Et voilà. Donc c’est psychologique, y a pas plus de trucs, mais on s’adapte un petit peu aux petites visites qu’on a, et aux papas et aux mamans qu’on reçoit.

Bon, et ben mission accomplie. Après un long moment de calme où on n’a pas trop pu rattraper le voisin, le vent s’est levé un tout petit peu. Là on a 12 nœuds en réel, donc en apparent dans les fesses. Et là, en ciseau, et ben voilà, il est en train de disparaître, le monsieur qui est en ciseau à l’inverse de nous. Lui il a décidé de mettre la grand-voile à contre, pas le génois, et nous on a mis le génois à contre.

Voilà, qu’ont passé capitaine quatrième ? Moi je prends plus de prise au vent pour aller encore plus vite. Ah oui, c’est vrai que j’ai oublié de prendre ça dans mes calculs, y a la prise au vent de JP. Vas-y mon Aldo, la classe, hein ? Beautiful body, hein ? Beautiful body ! Voilà, ça c’est fait.

Alors le cap qui est là-bas devant, je vais essayer de vous faire un zoom… gentiment… voilà.

Notre cher voisin… Bon, et puis il y a aussi des gens qui sont en pleine action en ce moment

voilà, y en a qui sont en pleine action, qui sont en train de faire la vaisselle, qui sont en train de préparer les repas, y en a qui dorment encore un peu… bref, la vie à bord continue tranquillement.

On a une mer qui est belle, pas de houle, pas de clapot. On avance pépère. Là on fait nos petits bords, on regarde le paysage, on discute, on rigole… c’est aussi ça la voile, hein. C’est pas que de la performance, c’est surtout du plaisir, de la gestion, du calme, de l’observation, et surtout… de l’adaptation.

Voilà, les amis. Vous l’avez vu, il se passe toujours quelque chose à bord, même quand on a l’impression qu’il ne se passe rien. Entre les petites manips, les réglages, la navigation, les discussions, et puis les ajustements techniques qu’on vous a montrés dans les vidéos précédentes… on est jamais vraiment inactifs.

Bon, je vous laisse, je vais aller faire un petit tour devant, vérifier les voiles, voir si tout va bien à l’avant, et puis on se retrouve un peu plus tard pour un autre petit point ou une autre astuce en navigation.

À tout à l’heure.

Allez.